L'équilibre est à faire entre ces deux biais, en refusant une rationalité pétrifiante ou, à l'inverse, de se laisser dissoudre dans une subjectivité exacerbée et délirante. Nous aurons ainsi à distinguer:L'Être peut émerger de nos 8 peurs limitantes (2)
La peur de
l’inconnu : L’être humain a une tendance naturelle à préférer ce qu’il
connaît.
La peur du rejet : C’est la peur d’être ridiculisé,
ignoré ou mis de côté. Le besoin d’être accepté par son groupe est un besoin
vital. Cette peur d’être exclu est profondément ancrée dans notre inconscient
du fait qu’autrefois la survie d’un individu reposait sur son appartenance au
groupe (nourriture, territoire, etc).
La peur de se tromper : Il arrive souvent que nous évitons
d’agir ou de prendre une décision parce que nous doutons de la pertinence de
nos choix.
La peur de l’échec : Elle est très liée avec la
peur de se tromper. Cette peur est omniprésente et très forte dans nos sociétés
occidentales où règne une délétère dictature de la performance. Elle est moins
présente dans les sociétés qui donnent plus de place et d’importance à la
spiritualité.
La peur de réussir : Oui de réussir, vous lisez
juste ! Elle semble paradoxale mais cette peur n’est pourtant pas
rare.
La peur du pire : Une phrase absurde dit « espérer le
meilleur et se préparer au pire ». Depuis tout petit nous sommes
conditionnés à imaginer le pire et à le craindre pour l’éviter.
La peur du changement : Le changement est naturel chez
l’être humain. On apprend à lire, marcher, etc de manière à devenir plus
indépendant. Mais il est courant de céder à la tentation de privilégier la
sécurité.
La peur de l’engagement : Elle est souvent associée aux
relations amoureuses. Or, elle peut concerner les différents autres aspects de
votre vie comme le travail, la famille.
Néanmoins, toutes ces peurs sont des ajustements à nos
environnements et des réponses fictives à une réalité imaginée. Nous aurons
forcément à nous confronter à nos plus grandes peurs, à ce que Gregg Bradden
appelait la Nuit de l'âme...
Nos peurs fondamentales sont aussi à l'origine de nos personnalités dysfonctionnelles:Nous exprimons évidemment ces peurs en notre corps et en notre visage:
Si nous pouvons être en notre être véritable, cela veut dire nécessairement que:
La plénitude, l'équilibre sera donc dans la capacité à se dire, à raconter, à s'estimer, à s'affirmer comme sujet en réalité dans une tension tragi-comique:
La tension tragi-comique met en lumière avec humour nos alternatives illusoires: vomir ou dévorer les autres; idéaliser ou démolir; ensemencer ou salir; optimisme et pessimisme; banaliser ou sacraliser; la liberté ou la responsabilité; le militantisme ou l'égocentrisme, etc. Ici, l'humour nous incite à réaliser sans en faire un drame:
Car oui, en effet, on ne voit bien qu'avec le coeur:
Une aide nous est réellement offerte ( CF. la Singularité de Nassim Haramein) : à nous d'y consentir dans de nouveaux concepts, de nouvelles approches capables de réunir la science et la spiritualité: