Gabriel Lesquoy : la nourriture pranique L’amour nous convie aussi à d’autres liens
avec le Tout. Il est question de parcourir un chemin initiatique en renforçant
le processus d’auto-guérison du corps
qui va corriger les désordres et dysfonctionnements acquis. Le
but n’est pas d’arrêter de manger mais de se nourrir en conscience de cette
nourriture du soleil, le lumière appelée prana.
Il s’agit de quitter nos prisons que nous appelons peurs, croyances,
préjugés, attitudes erronées, etc.
Car il n’y a pas de meilleure authenticité que celle de l’être qui se déploie
au-delà des conditionnements, dans le silence, l’immobilité et la verticalité.
La nourriture pranique permet une telle approche qui ne signifie pas de se
priver de toute nourriture, mais de tout approcher dans la lumière. Se nourrir
du prana, c’est réaliser dans nos cellules que nous sommes des êtres spirituels
vivant une expérience humaine et non l’inverse. Mais comment incarner l’humain
en nous en étant déconnecté de notre humanité, c’est-à-dire de notre cœur, de
notre intuition et donc de notre conscience supérieure ? Notre conscience
inférieure, le mental égotique nous berce dans l’illusion de notre séparation
du Soi et de la Vie. Aussi, se nourrir du prana, c’est être unifié en pleine
conscience à notre globalité, le positif comme le négatif et ainsi, réintégrer
le champ unifié quantique dont nous sommes composés, qui est partout, comme en
nous, et dont nous n’avons jamais été séparés… Une incitation à vivre dans
l’alignement vertical : physique, mental, émotionnel et spirituel, mais
aussi dans le couple cerveau gauche et droit. La danse de la Vie est le
va-et-vient entre la conscience et l’inconscience, la forme et le sans forme,
le monde et la vacuité, le nommé et l’innommable, le temporel et l’intemporel,
le relatif et l’absolu. Se nourrir en conscience, se caler avec l’instant
présent, déployer l’authenticité de l’être, c’est se permettre de rayonner sans
frontière, sans limite, sans peur, sans colère, sans résistance aucune, devenir
aussi fluide que l’eau qui coule avec les pieds sur terre et la tête dans les
étoiles, pleinement dans le présent pour
(s’)offrir la plus belle version de soi-même. Le but demeure le bonheur à
la bonne heure : cela se fait en lâchant les résistances, en quittant tout
contrôle, on trouve l’abondance et une joie de vivre au présent. Le mental dans
sa niche, la conscience déployée, le mental à son service en non l’inverse pour
goûter l’ici et le maintenant.
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